Accueil / Adhérents connectés / D'où viennent les données
 famille
 archives
 état civil
Consulter
 filiation
Adhérents connectés
D'où viennent les données
En 1836, les frères Adolphe et Eugène Schneider achétent les usines du Creusot. Rapidement, ils en feront le plus grand établissement sidérurgique de France. A son apogée, l'établissement comptera plus de 250 000 salariés. 
 
Les Archives de ce groupe sont conservées au Creusot par l'Académie François Bourdon http://www.afbourdon.com/ (partenaire de la Fondation Arts et Métiers). Cette association conserve les documents concernant l'ensemble des sites industriels, en France et dans le monde, ayant dépendu des Etablissements Schneider. Ces riches sources d'informations sont très insuffisamment exploitées par les généalogistes. 
 
En ce qui concerne les embauches, il existe plusieurs fichiers. Les plus anciens débutent aux environs de 1850. Certains recensent les embauches au jour le jour dans l'établissement et d'autres concernent spécifiquement des services bien déterminés (mines, grande forge... ). Seule une partie de ces registres a été dépouillée, néanmoins, les 120 000 embauches ainsi répertoriées constituent un échantillonnage déjà très intéressant. 
 
En couplant la recherche dans ce fonds à l'étude des registres d'état civil du Creusot, il est souvent possible de retrouver la provenance d'un individu, né par "hasard" au Creusot de parents, parfois très brièvement de passage dans la ville pour des obligations professionnelles. En effet, les ouvriers s'embauchaient et se débauchaient très facilement, en raison à la fois, des besoins du travail et des travaux des champs. 
 
A noter enfin, la présence importante d'ouvriers étrangers et notamment italiens puisqu'ils représentent 20% des 5 000 embauches annuelles du Creusot dans les années 1860-1870. Des fichiers spécifiques existent concernant les étrangers au XIXème siècle. Selon les nationalités, la venue était liée à une démarche personnelle de l'ouvrier, à l'action de recruteurs servant d'intermédiaires, ou même à des accords d'état à état (polonais, chinois... ). 
 
En conclusion : 
 
Si cette base de données ne permet pas de retrouver la trace d'un individu ayant travaillé dans les usines Schneider du Creusot, il est possible d'interroger l'Académie François Bourdon qui peut trouver le renseignement à partir d'autres fichiers. Ne pas oublier également de consulter ce très riche fonds d'archives dont une partie du catalogue est consultable sur son site, pour toute recherche généalogique ou historique en France et dans le monde, dès lors qu'il existe un rapport avec les établissements Schneider.
 
Cette base de données a été dressée par des personnes employées par l'Antenne du Creusot du CGSL. Ce travail n'a pu être réalisé que grâce à la gentillesse des responsables de l'Académie François Bourdon qui nous ont donné leur accord et nous ont gracieusement hébergé dans leurs locaux.