d’Etienne de Thélis, écuyer, sieur de Saint Aubin, Lorme et Châtel, qui testa en 1623 ; or, Abraham de Thélis était seigneur du Breuil et de la Vesvre, du chef de sa femme, n. Baudinot du Breuil ; les armoiries des de Thélis sont : « d’or à trois fasces de gueules ; au lambel à trois pendants de même » ;
6ème l’abbé Courtépée cite, après Guy de Rochefort, Tristan de la Garde, qui tirait son nom du fief de la Garde, commune de Poil (Nièvre), mais, n’ayant pas de date à vous donner, j’ai attendu jusqu’à cette place pour vous le citer aussi.
7ème enfin, Claude Antoine Palamède de Thélis, chevalier de Saint-Louis, officier aux Gardes Françaises : il donna 100 louis à ses vassaux du Breuil pendant l’affreuse disette de 1771 ; il leur fît des chemins commodes à travers leur territoire il leur en ouvrit un depuis le Breuil jusqu’à Saint-Léger-sur-Dheune, en utilisant aussi loin que possible la voie romaine, près du hameau de Patigny ; bien plus, il projeta, vers 1776, de rendre la Dheune navigable, mais sans plus de succès que Vivant Jobert, qui cependant l’avait rendue flottable jusqu’à Santenay d’où il comptait faire descendre ses bois à Verdun, et de là, par la Saône, à Lyon ; enfin, ce dernier seigneur du Breuil, qui sut si bien mettre ses connaissances, son cœur et sa fortune au service du Breuil et des environs, fut l’ami privilégié de l’abbé de Fénelon, prieur et bienfaiteur de Saint-Sernin-du-Bois, et celui de François de la Chaise, qui commença et prédit la prospérité du Creusot, dès 1764.
En 1799, le 20 septembre, l’agent républicain chargé d’amodier les biens des émigrés, dressa sur ceux de notre voisinage une longue liste où j’ai lu : « la locaterie de Pesselière, le domaine de Morande, la locaterie du Pavillon, une portion du Pré Constantin et le Pré des Corvées, appartenant à Palamède Thélis ».