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Le règlement intérieur
Ce seigneur, n’étant pas au nombre des émigrés, protesta et l’amodiation des biens ci-dessus n’eut pas lieu. Depuis cette époque, sa succession, y compris le château, passa à sa parenté même, d’abord à M. de Génestet de Saint-Didier, puis à son gendre, M. le Comte d’Orcières, propriétaire actuel d’une partie du Pavillon et du chenil anciens, et du château moderne, qu’il habite avec son gendre, M. le Vicomte de Luillier d’Orcières, et leurs deux familles réunies.

De 1858 à 1860, M. d’Orcières, père, habitant alors Villefranche, dont il était sous-préfet, ce château fut amodié à M. Rouqairol, et là qu’après l’accident de chasse on le transporta mort. Le lendemain, 2 septembre 1860, il resta exposé sur son lit, dans sa chambre à coucher donnant sur le jardin et faisant face à celle de la troisième fenêtre que nous apercevons d’ici au premier étage à gauche du perron. Cette chambre fut, de bonne heure et toute la journée, envahie par les amis du défunt et par les habitants du Breuil qui l’avait élu maire.

L’un de ces habitants, qui a parcouru le Château du sous-sol aux mansardes, m’a confirmé ce qui précède ; il m’a appris en outre que ce grand bâtiment est entouré d’une galerie souterraine et que la vieille maison, à gauche de la pelouse, s’appelle le Château-Gaillard, mais il n’en sait pas la raison : en cela, il n’est pas le seul, car rien ni personne n’a pu me le dire encore. C’est pourquoi, voulant finir par quelque chose d’historique, je vous copie mot à mot cet extrait d’un Etat militaire et féodal du bailliage de Montcenis, dressé en 1474 : « les enfants de feu noble homme Tristtam de la Garde, seigneur de la terre du Breul, tiennent leur seigneurie dudit Breul, en fief, du sieur D’Estrabornes ».
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