Bref, le cimetière où nous sommes est vite parcouru quoiqu’offrant de nombreux et jolis monuments funèbres, dont certaines épitaphes témoignent du respect que le Breuil a pour ses morts. Une de ces tombes, située par derrière un des contreforts de l’église est celle de : « Louise-Zoé-Cézarine de Genestet de Saint Didier, comtesse d’Orcières, née le 25 décembre 1811, décédée le 3 juin 1881 ». Presque à côté, sous un prunier, un léger tertre inculte recouvre, dit-on, deux autrichiens trouvés noyés dans l’étang voisin. Il m’a été ajouté que c’est pour le Breuil un double souvenir de l’invasion étrangère et d’une vengeance patriotique, en 1814 …
Laissons les dormir dans la paix et l’abandon, et voyons l’église.