Depuis, et jusqu’en 1866, la mairie et l’école occupèrent un bâtiment situé à droite du chemin qui nous conduit au Moulin à vent, en haut de la montagne.

Après avoir dépassé la passerelle jetée entre les deux étangs, et avoir admiré l’aspect pittoresque du moulin à eau, dont nous ferions volontiers un croquis si le temps s’y prêtait, entrons dans le bois. Sur la gauche du sentier, cette maçonnerie qu’il faut se garder de prendre pour d’anciens vestiges d’une tour, n’est qu’un vieux réservoir, nouvellement réparé, captant des sources qui s’en vont alimenter le château et les jets d’eau de sa pelouse.
Arrivés au moulin à vent, nous lisons sous l’imposte de la porte : «M le Vicomte d’Orcières 1845 » et enfin d’ici jetant un coup d’œil sur le bourg du Breuil, nous l’avons sous son meilleur aspect, que je vous ai crayonné en tête de cette monographie, si maintenant nous nous retournons, presque tous les hameaux du Breuil sont au devant, au-dessous et à côté de nous. Mais, si bon pied et bon œil que nous ayons pour les parcourir et étudier sur place, mieux vaut reposer ici tout en parlant de ceux d’entre eux qui offrent un certain intérêt historique, le seul qu’ils aient.

Donc, aidés par la Carte des Environs du Creusot, passons le plus directement possible par chacun des hameaux.