finances et Chambre du Domaine de Bourgogne et Bresse, résidant à Dijon : en présence de Claude Girau, avocat et maire de Montcenis, de Claude Taluchot, procureur syndic ; de Jacques-Antoine de Siry, seigneur d’Epoisses ; de Jacques Antoine Delagrange, avocat ; de Emiland Debon, commissaire aux saisies réelles et receveur des consignations ; de David de Bourdeaux, receveur du Grenier à sel ; de Jean de la Chaise et de Fiacre-Antoine Venot, avocats ; et d’autres notables.
Les Morins (tuilerie Morin) et Morande. En 725, suivant la chronique de Moissac, ou en 731, d’après celle du moine Jean de Béze, les arabes ravagèrent la Gaule, pillant partout, menaçant et outrageant les habitants, car Mahomet leur prescrivait de se servir du glaive pour imposer la loi du Koran à toute la terre. Or, la Bourgogne fut saccagée par les bandes de la Mauritanie et de la Barbarie ; et le Breuil paraît être une des localités où séjournèrent les soldats du fameux Abdérame. Les noms des Morins et Morande ont, en effet, une étymologie sarrazine : d’autres localités peu éloignées ont retenu des noms de pareille origine et analogues. En voici quelques-unes : Morey et Châtel-Moron, Les Morands et les Sarrasines ou Sarrasiennes, à St Eusèbe et Montchanin ; le Champ Sarrasin, à Montcenis ; le château-Sarrasin et Morlin, à Torcy.
Bien plus, un historien sans affirmer que les noms de Morin et Morande dérivent du nom Maure plutôt que de celui des familles qui habitèrent originairement ces localités, reconnaît toutefois que ces familles peuvent bien avoir appartenu à des tribus africaines restées dans la Bourgogne.
Il ajoute que les Arabes d’Asie et d’Afrique n’ont jamais eu de noms patronymiques ni d’état civil, et que nos ancêtres eux-mêmes n’ont