En attendant la preuve du contraire, je crois pouvoir le premier rendre à un descendant des Seigneurs des Coutots le rôle qui lui a été enlevé, par erreur de nom, dans la création des usines du Creusot. Vers 1782, en effet, Robert Henry Sistell Dulubre, capitaine au corps royal d’Artillerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, est dit, par tous les écrivains sur le Creusot, avoir été chargé, avec Wendel d’Hayange, d’acquérir les terrains nécessaires pour la Fonderie royale : N’aurait-on pas mis Dulubre au lieu de Ludre ? La réponse mérite d’être cherchée et on la cherche en ce moment.
Les Pagnes (Epaigne, Hespagne). Sous cette dernière dénomination, ce hameau dépendit du Prieuré de Mesvres; en 1666, il appartint à Claude Palamède Baudinot. En 1702, un laboureur du nom de « Blaize Buthin » y est aussi marchand.
Pesselière est compris, en 1797 sous la désignation de « Locaterie de Pesselière » parmi les propriétés de Palamède Thélis, que le Commissaire de la République a ordre d’amodier comme biens appartenant à un émigré.
La Vesvre (Waura , le moulin de la Vaisvre). En 1510, Antoine Pelletier, seigneur d’Escrots et d’Uchon, est aussi seigneur de « la Vefvre ». En 1785, André Girau, avocat et maire de Montcenis, est appelé « seigneur de la Vèvre ».
Montvaltin s’appelle ainsi parce qu’il fut possédé, et peut-être bâti par un prêtre de ce nom.