Montcoy n’a aucun souvenir d’autrefois.
Au Nouliau et Au Non furent trop confondus jadis pour être séparés ici. Et en effet, en 1410, un compte de Gruerie rapporte que « Martin, du Noul a acheté le droit de l’erbe et de la pasture dans le Bois de la Maroulle, appartenant à Philippe de Bourgogne, comte de Flandres, d’Artois et de Bourgogne, palatin seigneur de Salins et de Malines»
Le nom de la Maroulle ou Marolle est sans doute venu d’un nom de famille, car j’ai trouvé dans des actes notariés : 1er, du 4 octobre 1656, « donation Marolles » ; 2ème, du 7 décembre 1659 « donation par dame Lazare de la Chéze au profit de Claude Marolles » ; 3ème, du 29 mai 1683 « Inventaire des effets de Françoise Marolle ».
Un autre acte, du 13 juin 1658, se rapporte au « mariage de Godefroy du Noux avec Marguerite de la Chéze ».
En 1751, Guillaume Prudhon, Jacques et Lazare Mauguin, et Philibert Dubois, tireurs de charbon, sont dits habiter « le Noux ». En 1760, la baronnie de Montcenis comprend entre autres propriétés : un petit pré situé au finage de Noux, paroisse du Breuil, aussi appelé Le Pré le Duc, d’environ 1/8 de soiture et tenant de toutes parts au Pré de Guillaume Prudhon.
En 1783, un acte notarié fait connaître que le Domaine de Nouliot appartient à Messire Brice Alexis Barjot écuyer, seigneur de la Combe, Florette et autres lieux, pensionnaire du roy, demeurant ordinairement dans son château de la Combe, près Mâcon. En 1786, un historien dit que la Fontaine de Nouilloux, qui prend sa source dans la montagne de la Marolle où le charbon ne se manifeste pas, est la seule qui fournisse au Creusot une eau potable.