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Le règlement intérieur
En juillet 1770, le registre de la comptabilité de François de la Chaise constate que l’extraction journalière est de 7 queues ¾, soit environ 50 hectolitres. Cela prouve qu’il y a peu de mineurs, et que la population du Creusot n’est encore que de 20 à 30 habitants.
Le Bois de la Marolle, cette même année, est cité comme appartenant au roy, et fournissant des étais à la mine.
Le 1er mai 1775, Claudine-Françoise Decret, veuve Cochet, vend, 24000 livres, à son fils aîné Antoine Michel Melchior Cochet, écuyer, avocat à Autun, le Domaine du Creusot dont elle a hérité de feu Philibert Saclier, son oncle.
Le 5 août 1776, François de la Chaise cède son exploitation à la société : Jacques-Nicolas Roettier de la Tours , Happé, Joly, Maons, Tiols, Mayère, Renard, Mabille et Cie. Leur capital social est de 500 à 800 mille livres, et il est bientôt compromis.
Vers 1779, M de Boern, ministre sans fonctions, mais très-riche, essaie en vain de sauver la situation. Dès le 15 mai 1781, le conseil d’Etat ordonne à François de la Chaise de reprendre sa concession, sous peine de se la voir retirer.
Or, dans l’intervalle de ces deux dernières époques, les mines de fer de Chalencey avaient été découvertes ; les anglais avaient trouvé le moyen de fondre la fonte avec la houille, et enfin, notre flotte française s’étant affaiblie dans nos luttes avec l’Angleterre, il fallait la reconstituer, Louis XVI et ses ministres décidèrent pour cela la création d’une Fonderie nationale. Le nom du Creusot-charbonnière, c’est à dire houillère, étant parvenu jusqu’à eux, ils envoyèrent François Ignace de Wendel d’Hayange, capitaine d’artillerie, s’assurer de la richesse du charbon et de son gisement. Son rapport très favorable fit choisir le Creusot pour l’établissement de la Fonderie projetée.
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