Wilkinson, ingénieur anglais, Touffaire, architecte, et Ramus, ingénieur, tous deux français, reçoivent mission de dresser les plans et d’installer bâtiments et machines. Tout le monde se met à l’œuvre. Jugez-en.
Le 5 octobre 1781( ?), Wendel passe un traité avec François de la Chaise qui s’engage à lui fournir « 48000 milliers de charbon par an ». Le 28 novembre, il achète à messire Cochet le Domaine du Creusot, car c’est sur ce domaine, que l’on a résolu de bâtir l’usine. Elle s’y est bâtie, et c’est pourquoi le nom du Creusot lui a été donné.
Avant d’aller plus loin et d’après le plan de Touffaire, voici les bâtiments du Domaine ou du hameau du Creusot, en 1781 :
Ces bâtiments et les terres avaient en totalité une valeur probablement inférieure à celle de « 30720 livres » que Wendel paya au vendeur
Le 27 mars 1782, la société Roettier et Cie est déclarée en faillite et dissoute : ses biens sont mis en vente. Le 17 avril, Wendel, pour s’assurer une meilleure provision de charbon, achète à François de la Chaise le 1/10 de sa concession, c’est à dire la charbonnière du Creusot. Ce nouveau traité annule donc celui du 5 octobre 1781, et il est approuvé le 26 mai par Louis XVI