" Le Breuil, ses hameaux, sa population. "
Dans les livres de l’Intendance de Bourgogne, de 1666, il y a : « Breuil, paroisse de l’Evêché de Châlon, du bailliage de Montcenis, relevant de la baronnie de Nantoux (près Chassey), et pouvant valoir 1200 livres année commune ; Claude Palamèdes Baudinot, conseiller au Parlement de Dijon, est seigneur du clocher et de la paroisse du Breuil, qui comprend les 12 hameaux suivants : Vernizy, Espaigne, Lauriot, Rebelot, Morin, Creusot, Esprey, Montvandi (Montvaltin), Escoutot, Lavaux, Montambry et Avoisotte ».
En 1760, un « nouvel état général et alphabétique des villes, bourgs et paroisses, villages, hameaux et écarts en dépendant, compris dans les Etats du Duché de Bourgogne, etc », constate que « Le Breuil, Breuil ou Saint-Etienne du Breuil a 20 hameaux où écarts, savoir : au Nouliau, Au Non, Champliau, Ebruère, Ecoutot, En charrière, Epaigne, Epatigny, Epatin, Eprés, Grange-des-Champs, Herbelot, La Croix-Menée, la Monquoy, la Tuilerie, Morin, Lavau, Le Creusot, le moulin de la Vaivre, les Lauriots, la Maison-neuve, les Nomblots, l’Yrritée, Morande, Montaubry, Montvaltin, Pesselière, Vernisy, Vernoy, Voisotte ».
Enfin, un titre de 1783, nous apprend ceci : 1er le Chevalier de Thélis, officier aux Gardes-françaises, est seigneur du Breuil ; 2ème le grand archidiacre de Châlon est décimateur et collateur de la cure (en 1748, c’était Antoine Beuvrand de la Loyère, chanoine, grand archidiacre de l’église cathédrale de Chalon, curé primitif de la paroisse du Breuil). Les dîmes du Creusot comprenaient celles du Non et de Nonliau : un acte du 19 mai 1748 rapporte que Pierre Mauguin, charbonnier, offrit pour l’amodiation des dîmes de la commune entière, une mise à prix